Page:Sand - Lélia, édition Dupuy-Tenré, 1833, tome 1.djvu/227

Cette page a été validée par deux contributeurs.


XXVI



Tu m’as dit souvent, Lélia, que j’étais jeune et pur comme un ange des cieux, tu m’as dit quelquefois que tu m’aimais. Ce matin encore, tu m’as souri en disant : — Je n’ai plus de bonheur qu’en toi. — Mais ce soir tu as oublié tout, et tu renverses sans pitié les fondemens de mon bonheur.

Soit ! brise-moi, jette-moi à terre comme