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léra, c’est la seule manière de le traiter.

— Mais, dit Trenmor, si l’on essayait le punch du docteur Magendie ?

— Pourquoi pas le punch du docteur Magendie, dit le joli docteur Kreyssneifetter, si le malade n’a point de répugnance pour le punch ?

— J’ai ouï dire, reprit Lélia avec un sang-froid caustique, qu’il était fort contraire. Essayons plutôt les adoucissans.

— Essayons les adoucissans, si vous croyez à la vertu des adoucissans, dit le joli docteur Kreyssneifetter.

— Mais que conseillerez-vous, selon votre conscience ? dit Sténio.

À ce mot de conscience, le docteur Kreyssneifetter jeta un regard de compassion moqueuse au jeune poëte ; puis il se remit parfaitement, et dit d’un air grave :

— Ma conscience m’ordonne de ne rien ordonner du tout, et de ne me mêler en rien de cette maladie.