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XVIII



Tu me l’as promis, tu m’aimeras doucement, et nous serons heureux. Ne cherche point à devancer le temps, Sténio, ne t’inquiète pas de sonder les mystères de la vie. Laisse-la te prendre et te porter là où nous allons tous. Tu me crains ? C’est toi-même qu’il faut craindre, c’est toi qu’il faut réprimer ; car, à ton âge, l’imagination gâte les fruits