Celui du midi disait :
— Nous avons voulu nous séparer du césar du midi ; nous tuons et brûlons pour inaugurer le césar du nord !
Et l’Allemand du centre disait :
— Nous tuons et brûlons pour n’être pas tués et brûlés par le césar du nord ou par celui du midi.
Alors de la grande pierre jadis consacrée, dit-on, aux sacrifices humains, sortit une voix sinistre qui disait :
— Nous avons tué et brûlé pour apaiser le dieu de la guerre. Les césars de Rome nous ont tués et brûlés pour étendre leur empire.
— Les césars sont dieux ! s’écria le Prussien.
— Craignons les césars ! dit le Bavarois.
— Servons les césars ! ajouta le Saxon.
— Craignez la Gaule ! reprit la voix de la pierre ; c’est la terre où les vivants sont mangés par les morts.
— La Gaule est sous nos pieds, dirent en riant