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vent répondre que par des sophismes ou par des injures :

— Je vous trouve réactionnaire. — Vous abandonnez vos croyances.

Tout ce que je pense aujourd’hui, je l’ai pensé en voyant s’écrouler la République de 48 après les horribles journées de juin. Je ne me sentis pas le cruel courage de dire la vérité aux vaincus ; je n’avais plus d’autre mission, d’autre idée que celle d’adoucir le sort de ceux qui voulaient être sauvés du désastre, et je m’abstins de tout reproche, de toute appréciation des fautes commises ; maintenant ils parlent haut, ils sont puissants, ils menacent. Je n’ai plus de raison pour me taire avec eux. Ils me disent qu’au lieu d’apprécier et de juger au coin du feu leurs malheureux tâtonnements, je devrais écrire en l’honneur du gouvernement de la République, chanter apparemment les victoires que nous ne remportons pas, et fêter la prochaine délivrance que rien ne fait espérer. Je n’ai qu’une réponse à faire : je ne sais pas mentir ; non-seulement ma