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voilà dans le vrai, et je vous réponds qu’avec l’héritage de votre grand-oncle, vous êtes à même de faire un excellent choix. J’y songerai, et nous parlerons de cela. Je n’ai qu’un regret au milieu de ma joie de vous revoir, c’est que vous ne soyez pas arrivé quinze jours plus tard.

— Pourquoi cela ?

— Affaire d’intérêt pour vous. Il se présente une magnifique occasion de placer votre capital. La terre de…

Ici, M. Louandre entra dans des détails que j’écoutai avec l’attention d’un homme positif, bien que la chose me fût très-indifférente au fond ; mais mon digne ami mettait tant de zèle à vouloir m’enrichir, que je lui eusse fait beaucoup de peine en ne le secondant pas de toute mon adhésion.

— Ce serait une affaire faite dans quinze jours, ajouta-t-il, si vous n’étiez pas là ; mais, dès qu’on vous verra au pays, les exigences, très-modestes aujourd’hui, faute de concurrents, deviendront exorbitantes. On voudra vous faire payer la convenance, car on devinera parfaitement que je traite pour vous, tandis que, si on vous croyait en Chine, on n’y songerait pas. Voyons, si vous vous en alliez un peu ? N’aviez-vous pas l’intention de revoir Paris, ou comptiez-vous vous arrêter et résider ici tout de suite ?