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LE PRÉCEPTEUR, posant Mosca sur le pavé.

Je me suis fait apporter ce petit chien de Florence. Je compte sur lui pour retrouver celui que nous cherchons. Gabriel l’a élevé ; et cet animal avait un merveilleux instinct pour le découvrir lorsque, pour échapper à mes leçons, l’espiègle allait lire au fond du parc. Si Mosca peut rencontrer sa trace, je suis bien sûr qu’il ne la perdra plus. Tenez, il flaire… il va de ce côté… (Montrant le Colisée.) Je le suis. Il n’est pas nécessaire d’être aveugle pour se faire conduire par un chien. (Ils se séparent.)




Scène IV.

Devant un cabaret. Onze heures du soir. Des tables sont dressées sous une tente décorée de guirlandes de feuillages et de lanternes de papier colorié. On voit passer des groupes de masques dans la rue, et on entend de temps à autre le son des instruments.


ASTOLPHE, en domino bleu ; FAUSTINA, en domino rose.

(Ils sont assis à une petite table et prennent des sorbets. Leurs masques sont posés sur la table.)

UN PERSONNAGE, en domino noir, et masqué.

(Il est assis à quelque distance à une autre table, et lit un papier.)

FAUSTINA, à Astolphe.

Si ta conservation est toujours aussi enjouée, j’en aurai bientôt assez, je t’en avertis.

ASTOLPHE.

Reste, j’ai à te parler encore.