Cette page n’a pas encore été corrigée
Scène II.
ASTOLPHE, LES PRÉCÉDENTS.
FRÈRE CÔME.
Justement, vous arrivez bien à propos ; nous parlions de vous.
ASTOLPHE, seulement
Je vous en suis grandement obligé. Ma mère, comment vous portez-vous aujourd’hui ?
SETTIMIA.
Ah ! mon fils ! je me sens ranimée, et, si je pouvais croire à ce qui a été rapporté au frère Côme, je serais guérie pour toujours.
ASTOLPHE.
Le frère Côme peut être un grand médecin ; mais je l’engagerai à se mêler fort peu de notre santé à tous, de nos affaires encore moins.
FRÈRE CÔME.
Je ne comprends pas…
ASTOLPHE.
Bien. Je me ferai comprendre ; mais pas ici.
SETTIMIA, toute préoccupée et sans faire attention à ce que dit Astolphe
Astolphe, écoute donc ! Il dit que l’héritier de la branche aînée a disparu, et qu’on le croit mort.
ASTOLPHE.
Cela est faux ; il est en Angleterre, où il achève son éducation. J’ai reçu une lettre de lui dernièrement.
SETTIMIA, avec abattement
En vérité ?
BARBE.
Hélas !