Page:Sand - Isidora, 1845.djvu/226

Cette page n’a pas encore été corrigée

A. — Et vous, qui n’aimez pas, qui n’avez peut-être jamais aimé, qui semblez vouloir n’aimer jamais, quelle pensée d’ineffable mélancolie peut donc vous tenir lieu de ce qui n’est pas, et vous préserver de ce qui pourrait être ? Mais qui donc saura jamais…




Ici le journal de Jacques Laurent paraît avoir été brusquement abandonné ; nous en avons vainement cherché la suite. Une lettre d’Isidora, datée de trois mois plus tard, nous explique cette interruption.


Isidora à madame de T***

« Alice, revenez à Paris, ou rappelez auprès de vous le précepteur de votre fils. Ses vacances ont duré assez longtemps, et Félix ne peut se passer des leçons de son ami. Quant à vous, ma sœur, cette solitude vous tuera. Je ne crois pas à ce que vous m’écrivez de votre santé et de votre tranquillité