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LETTRES À MARCIE


Comme Aldo le Rimeur est un essai inachevé, les Lettres à Marcie ne sont qu’un fragment incomplet et sans aucune valeur philosophique. J’avais entrepris une sorte de roman sans événement, dont j’eusse voulu faire arriver tout l’intérêt, toutes les émotions, toutes les péripéties par les modifications et les transformations intimes et mystérieuses d’un seul être, d’une femme qu’on n’eût même pas vue, qui n’eût jamais écrit, et qu’on n’eût connue que par les lettres et les réflexions de son ami. C’était peut-être une entreprise impossible, et j’ignore si elle eût été digne d’un succès d’estime. Quoi qu’il en soit, les personnes qui ont lu les premières lettres, cette sorte de prologue où je peignais seulement pour commencer l’ennui de l’isolement, ont