Page:Sand - Histoire du veritable Gribouille.djvu/48

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
42
17
HISTOIRE

 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Le jour suivant, on mit sur un âne un beau baril de miel superbe, et on envoya Gribouille chez M. Bourdon.

Mais Gribouille ne fut pas plutôt arrivé auprès du figuier où il avait entendu et vu des choses si surprenantes, qu’une grande clameur d’abeilles sortit de l’arbre, se jeta sur l’âne, qui prit le galop et s’enfuit, laissant là son baril, et criant comme un âne qu’il était.

Alors Gribouille, à qui tout cela donnait bien à penser, vit paraître devant lui deux dames d’une beauté merveilleuse, escortées de tant d’autres dames et damoiselles, qu’il était impossible de les compter. La plus grande de toutes était habillée richement et comme portée en l’air