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chaleur m’écrasa et le beau ciel finit par me lasser. Mais la solitude se fit pour moi dans un coin de Venise, et m’eût enchaînée là longtemps si j’avais eu mes enfans avec moi. Je ne referai ici, qu’on se rassure, aucune des descriptions que j’ai publiées soit dans les Lettres d’un voyageur, soit dans divers romans, dont j’ai placé la scène en Italie, et à Venise particulièrement. Je donnerai seulement sur moi-même quelques détails qui ont naturellement leur place dans ce récit.