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visites étranges, les trappistes, les instituteurs destitués en 1848, les mouchards volontaires, espèces d’agens provocateurs imbéciles qui viennent crier contre tous les gouvernemens, et qui se trompent, faisant du légitimisme chez les républicains et vice versâ ; les artistes bohémiens, les colonels et capitaines espagnols réfugiés de tous les partis, successivement battus dans ce pays des vicissitudes, officiers supérieurs à la quinzaine, chamarrés de décorations, qui demandent vingt francs et se rabattent sur vingt sous : enfin la misère fausse ou vraie, humble ou arrogante, la vanité confiante ou haineuse, l’ignoble race de parti, l’indiscrétion, la folie, la bassesse ou la stupidité sous toutes les formes : voilà la lèpre qui s’attache à toute célébrité, qui dérange, qui trouble, qui lasse, qui ruine, qui tue à la longue, à moins qu’on n’adopte ce farouche principe toute misère est méritée, qu’on n’écrive sur sa porte, je ne donne rien, et qu’on dorme tranquille en se disant :

« J’ai été exploité par les fripons, que ce soit tant pis désormais pour les honnêtes gens qui ont faim ! »

Et encore n’ai-je pas parlé des simples curieux, race très mélangée où l’on risque de tourner le dos à quelques honorables sympathies pour se délivrer d’une foule d’oisifs importuns. Dans cette dernière catégorie, il y a des Anglais en voyage qui veulent simplement mettre sur leur livre de notes qu’ils vous ont vue ; et comme j’ai