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s’attacher à moi en criant, avec des sanglots désespérés, qu’il ne voulait pas rester là.

Je crus que j’allais mourir. C’était la première fois que je voyais Maurice malheureux, et je voulais le remmener. Mon mari fut plus ferme et eut certes toutes bonnes raisons de son côté. Mais, obligée de m’enfuir devant les caresses et les supplications de mon pauvre enfant, poursuivie par ses cris jusqu’au bas de l’escalier, je revins chez moi sanglotant et criant presque autant que lui, dans le fiacre qui me ramenait.

J’allai le voir deux jours après. Je le trouvai affublé de l’affreux habit carré d’uniforme, lourd et malpropre. Je ne sais si cette coutume subsiste encore de faire porter aux élèves qui entrent les vieux habits de ceux qui sortent. C’était une véritable vilenie de spéculation, puisque les parens payaient un trousseau d’entrée. Je réclamai en vain, remontrant que cela était malsain et pouvait communiquer aux enfans des maladies de peau. Une autre coutume barbare consistait dans l’absence de vases de nuit dans les dortoirs, avec défense de sortir pour se soulager. D’un autre côté, la spéculation autorisait la vente de méchantes friandises qui les rendaient malades.

Encore le proviseur était-il des plus honnêtes et des plus humains, et le mieux disposé à combattre des abus qui n’étaient pas de son fait. Il eut un successeur qui se montra fort doux et affable. Mais M. …… vint ensuite, qui se posa