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tus. J’ai beaucoup songé à ce qui est vrai, et dans cette recherche le sentiment du moi s’efface chaque jour davantage ; vous devez bien le savoir par vous-même. Si on fait le bien, on ne s’en loue pas soi-même ; on trouve qu’on a été logique, voilà tout. Si on fait le mal, c’est qu’on n’a pas su qu’on le faisait. Mieux éclairé, on ne le ferait plus jamais. C’est à quoi tous devraient tendre. Je ne crois pas au mal, je ne crois qu’à l’ignorance…


À vous de cœur bien tendrement et fraternellement


George Sand.





fin du quatrième et dernier volume