IX
Suite des lcl*.res. — Li ccrémoiiie du couronncmont. — Lettres «ie ma grand'mère et d'un oCfi-ier civil. — L'abbô d'.^ndrozrl. — Suite des letires.— Le mniquis de S'**.— Un passage ries Mcmoirei rie Mannon- tel. — Ma preinièio CJilr. vue avec ma ffiaiid'injre. — CafHC'.èro de ma mère. — Sun mari.ige à l'église. — Ma taate Lucie et ma cousine Clotilde. — Mon pi-tinier si^'jour à Chaillot.
LETTRE IV
DE MAUniCE A SA M È U E
Fin brumaire an XIII novembre 1804].
Depuis SIX semaines, j'ai élc sihcuroux frès de loi, ma bonne mère, que c'est presque un chigrin mainlennnl que d'êlre obligé dcni'cntretoniravec loi. Le calme, le bonheur dont j'ai joui à Nohant me rendent encore plus insuppor- tables le tumulte, rinqui(5tude et le bruit qui ni'enloureut à Paris.
Mon voyage a été l'abrégé de tons les guignons d'une grande rouie. Retard à Orléans fiute du place, accident et nouveau retard à Ktampcs. Puis à la Croix de Biî nis, un maudit procureur de province, qui vient à Paris pour voir le couronnement, quille de nuit la diligence pour se rendre à Versailles, où il est casernéavec les autres gardes dépar- tementales, cmporle mon j ortcmanteau et me laisse le sien, dans lequel, au liru des jolies cravates que lu m'as don- nées, je risque fort de ne trouver que de sais rabais. Le lendemain de mon arrivée ici, il me laul courir à Versailles
