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ruses pour celles qui les provoquent et qui ont de quoi mettre à ce jeu-là. On vous pardonnera d’avoir ce goût bizarre, vous, honnête homme, de perdre votre temps à contempler, à étudier, à mesurer la faiblesse de notre sexe, tout en excitant sa perversité. Tenez ! on vous pardonnera tout, même d’être incorrigible. On pensera que ce métier de punisseur des torts féminins est une tâche navrante, et que vous devez être un homme malheureux. On s’efforcera de vous soigner comme un malade, ou de vous distraire comme un convalescent ; si par moments vous êtes tenté de faire la guerre à vos amis, ils se diront : c’est une épreuve ; il veut savoir si nous méritons l’estime qu’il nous accorde. Alors on se tiendra de son mieux pour vous montrer qu’on y attache le plus grand prix. Et, si on ne réussit pas à mettre dans votre existence une affection pure et bienfaisante, on en aura beaucoup de chagrin, je vous en avertis, parce que l’amitié, qui n’est pas une chose convulsive, n’est pas non plus une chose froide. Donc vous aurez, sans vous donner aucune peine pour cela, un triomphe assuré