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ma personne. À présent il n’y aura pas moyen ; vous lui avez trop clairement montré le danger. Et puis vous m’avez rendu ridicule en sa présence, car je n’ai pas vu tout de suite le piége que vous me tendiez. Je dois donc renoncer à ma vengeance ; mais ne triomphez pas trop, j’y tenais médiocrement.

LOUISE.

Alors il me reste à vous remercier du pardon que vous accordez aux femmes vertueuses dans la personne de ma jeune amie, et à prendre acte de votre promesse.

VALROGER.

Quelle promesse ?

LOUISE.

Celle de laisser tranquille à tout jamais cette petite femme qui aime son mari, un mari excellent, un honnête homme que vous connaissez…

VALROGER.

Il n’est pas mon ami.

LOUISE.

Il le sera bientôt, puisque vous voilà établi dans