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Il dormait comme on dort à vingt-quatre ans, après une nuit d’agitation et de plaisir. Il faisait peut-être des rêves d’amour où tantôt la marquise, tantôt la grisette lui apparaissaient. Plus probablement il ne rêvait pas. Il était plongé dans l’anéantissement du premier sommeil. Francia sortit de sa cachette et marcha dans la chambre avec précaution, puis sans précaution ; il n’entendait rien. Elle tira les verrous de la porte, après avoir écouté les pas de Valentin qui s’éloignaient. Mozdar ne bougeait plus ; il couchait sous le péristyle, non dans un lit, les Cosaques ne connaissaient pas ce raffinement, mais sur un divan, sans se déshabiller, afin d’être toujours prêt à recevoir un ordre de son maître.

Francia s’assit sur une chaise et regarda Mourzakine. Comme il était calme ! Comme il l’avait oubliée ! Combien peu de chose elle était pour lui ! Il sortait des bras de la marquise, et déjà il ne se souciait presque plus de son petit oiseau bleu. Il le laissait au puissant Ogokskoï, il n’osait pas le lui disputer ; il essaierait, quand il aurait bien