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Palais de l’Industrie, offre aux regards plusieurs échantillons de la fabrique de Doccia, exécutés sous la direction ou sur les dessins de M. Freppa. Nous ignorons s’il s’y trouve des spécimens du fameux émail irisé. Nous en avons vu dans son musée à Florence, et nous les avons comparés avec ceux de la renaissance sans pouvoir les en distinguer. Mais, en artiste plus qu’en industriel, M. Freppa, faisant déjà bon marché de cette découverte, pleurée par le bon Passeri et consorts, a appelé notre attention sur des compositions d’un ordre très-élevé et d’une beauté remarquable.

Il a dû envoyer à l’Exposition de Paris deux très-grands vases de forme ovoïde, anses à chimères, historiés de peintures d’après les fresques d’Andrea del Sarto ; — une grande jatte à pied, forme trilobe, trois anses à tête de monstres, entrelacs en relief à l’extérieur, peinture à l’intérieur ; le Jugement de Pâris, d’après Jules