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Son esprit, ses yeux étaient, pour ainsi dire, nourris des plus précieux échantillons de ce goût de la renaissance, et son riche musée, sans cesse alimenté par le passage plus ou moins rapide des objets d’art de toutes les époques, était devenu pour lui un sujet d’incessantes méditations. Artiste, il fit faire des dessins d’après les maîtres anciens ; il sut diriger leurs travaux, et, inspirant aux autres la conscience du beau qu’il portait en lui, il arriva à faire confectionner des ouvrages qui trompèrent complétement l’œil des connaisseurs les plus exercés.

Pour certains produits, il arriva même à la similitude, puisqu’il retrouva d’anciens moules qui avaient servi à la maiolique en bas-relief, véritables trésors qui gisaient oubliés dans la poussière des greniers, et dont il se servit avec un plein succès. Ces mignons bas-reliefs, représentant des scènes mythologiques à nombreux personnages dans une petite plaque coloriée