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années de recherches, de persévérance et de sacrifices, après avoir surmonté d’immenses difficultés, faute d’officine exclusivement consacrée à ces essais, après avoir recommencé patiemment les épreuves les plus compliquées, la vérité se dégagea enfin patente et absolue : les procédés, tous les procédés furent trouvés.

Oui, tous, même celui du maestro Giorgio Andreoli, le plus grand potier de la renaissance. Ce secret consistait, outre l’emploi et la beauté de toutes les nuances, dans un émail à reflet métallique irisé, « cette teinte d’or, dit Passeri, faite avec une habileté qui, à présent, s’est perdue. À les considérer (les maioliques de maestro Giorgio) sous un aspect dans lequel le rayon visuel forme avec celui de la lumière un angle obtus, il scintille à la surface une très-belle couleur d’or, et, dans les parties saillantes, vous observez un changement, tantôt en rouge-rubis, tantôt en vert-émeraude très-brillant, etc. »