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quête d’un seul ton. L’emploi de certain rouge, de certain vert, du bleu turquin, du jaune pâle ou bouton d’or, du blanc mat ou brillant ; puis des nuances intermédiaires, du chamois, du brun doux, du rosacé, lie de vin, etc., etc., signalent, aux yeux éclairés des connaisseurs, des dates à peu près certaines, des localités à peu près exclusives à certaines époques, et jusqu’aux ouvriers habiles dont le monogramme est souvent fort mystérieux. Il y a là toute une histoire, toute une science pleine d’attraits comme toutes les sciences, pour ceux qui l’approfondissent et qui s’en emparent.

À mesure que les procédés s’étendaient et se complétaient, l’imagination, le goût et le savoir marchaient dans le milieu général de l’époque. L’ouvrier devenait artiste. Il apprenait le dessin, il comprenait et copiait les maîtres, il osait transporter les grandes compositions de la peinture sur la terre fragile et sur les délicats usten-