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voilà de retour à Milan, où il a promis de venir nous dire adieu ce soir.

Je t’écris en l’attendant, ma chère. J’espère encore ! que dis-je ! je crois, je suis sûre qu’il restera.

Au moment où il m’aidait à remonter en voiture, au bord du lac, j’ai vu dans ses yeux une larme, une seule ; mais une larme de cet homme là !… Je suis majeure, tu sais ? et mon père n’aurait pas même l’idée d’une résistance légale. Il sera étonné, mais, au fond, il m’approuvera, après m’avoir fait toutes les observations qu’il croira devoir me faire.