Page:Sand - Flavie, 1875.djvu/109

Cette page a été validée par deux contributeurs.

table, je vous prie ! vous feriez quelque malheur avec vos crinolines et vos pendeloques de bracelet. Allez-vous-en ; nous causerons plus tard si vous voulez.

— Non pas, lui dis-je, nous allons causer tout de suite, pour la dernière fois, probablement, et ce ne sera pas long. Cachez cette pauvre bête qui souffre, je vous promets de ne pas approcher de votre table. Répondez à une seule question. Me connaissez-vous, oui ou non ?

— Je ne vous connaissais pas hier matin. Hier soir, je vous ai vue rentrer à la villa D*** et j’ai appris que vous étiez la fille de M. de Ker…, qui a loué cette villa pour la saison, et qui est un fort aimable homme. Êtes-vous contente ? Après ?

— Après ? Rien ! Vous avez dû me croire folle, hier ?

— Mais… oui ! Après ça, je n’en sais rien. Vous vouliez parler entomologie ? Moi, je ne sais