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beau départ. J’attends le retour et je vous quitte pour aller donner de la tisane à Lina.

Je vous embrasse tous et pour tous, bien tendrement.

G. S.


CMXXXVII

À M. LE BARON MARTINEAU-DESCHENEZ,
À VILLERS-SUR-MER


Nohant, 3 août 1875.


Merci de ta bonne chère lettre, mon Benjamin. J’y veux répondre moi-même d’autant plus qu’aujourd’hui je suis seule à la maison avec mes deux petites filles. Maurice, Lina et les amis ont été faire de la géologie aux environs. C’est te dire que tout mon monde se porte bien, quoique ma petite Lina et ses deux filles aient eu la rougeole coup sur coup. À présent, toutes les santés sont bonnes ; seulement ce jeune monde a un peu maigri. On nous décommande les bains de mer pour cette année mais peut-être une autre fois irons-nous vous rejoindre à Villers, qui est un lieu charmant et où il nous serait si doux d’être près de vous. Je n’irais certainement pas vous fourrer toute ma smala ; mais vous nous trouveriez bien une maisonnette à louer pour un mois, pas trop loin de la vôtre. J’ai par là un