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la patience de faire, et me charge de les bien remercier et embrasser pour elle.

Guéris-toi bien vite, mon cher mignon, et dis-moi quand tu seras sur pied. Tâche de venir nous voir aux vacances : nous en serons tous heureux. Tu ne nous parles pas de ta grand’mère. J’espère qu’elle n’est pas trop malade. Dis-lui, ainsi qu’à tes parents et à tout le cher nid, nos amitiés et nos tendresses.

Je t’embrasse bien pour moi et pour les petites.

Ta marraine,
GEORGE SAND.


DCCCXCVIII

À EDME SIMONNET, À LYON


Nohant, 13 juillet 1873.


Mon cher mignon,

Je te remercie d’avoir pensé à mon anniversaire. Ta lettre m’a trouvée en bonne santé, grâce à la bonne eau froide et agitée de notre écluse. Me voilà sur pied et me disposant à partir avec la famille pour une petite excursion. Je pense que tout le monde va bien chez toi. J’attends René et j’ai reçu une bonne lettre d’Albert.

Ton absence a bien attristé ma vie ; je t’assure, mon enfant, que l’animation et l’entrain sont plus d’à moi-