étaient pas contents et qu’ils m’en faisaient souvent l’observation. J’ai changé les choses autant que j’ai pu dans leur intérêt, et je suis toujours là, prête à modifier selon leur désir, mais à la condition que je n’aurai plus la responsabilité de ce qui ne réalisera pas un idéal qui n’est point de ce monde.
Je m’en remets à votre sagesse et aussi à votre adresse de cœur délicat pour calmer ces chers êtres, que vous aimez aussi paternellement, et pour les rassurer sur mes sentiments, qui sont toujours aussi tendres pour eux.
À vous de cœur, cher ami. Quand venez-vous à Paris ? Prévenez-moi dès à présent, si vous pouvez ; car, toutes affaires cessantes, je veux vous voir à Palaiseau et ne pas me croiser avec vous.
Tendresses à votre femme. Parlez-moi d’Antoine, que j’embrasse de tout mon cœur.
DLXXIV
À MAURICE SAND, À NOHANT
Voilà la pluie, et, si elle dure quelques jours, j’interromprai mes plantations et j’irai vous embrasser.