honnêtes gens et où beaucoup de souffrances et de fatigues ne font rien perdre à l’homme de son indépendance et de sa dignité, quand il sait les comprendre.
Plusieurs comprennent : patience avec ceux qui ne comprennent pas !
Je ne m’absente que pour peu de temps, j’espère ; mais, de loin ou de près, croyez bien, messieurs, que mon cœur restera avec vous et que votre belle et bonne lettre sera un de mes plus doux souvenirs.
Recevez-en mes remerciements avec l’expression de mon dévouement sincère.
DLIX
À MAURICE SAND, À GUILLERY
J’ai reçu ce matin ta lettre de jeudi soir, et, à l’heure qu’il est, tu es encore à Nohant. Celle-ci (de lettre) te trouvera à Guillery, d’où il me tarde bien d’avoir des nouvelles de votre voyage. Ce brave Cocoton va-t-il être étonné de dormir avec ce tapage de chemin de fer, lui qui ne veut pas que sa mère respire trop fort