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Ce qui me console de tout, c’est que la chose vous a plu, et que vous n’avez pas eu à rougir de l’intellect de votre maman.

Et vous, nous faites-vous encore un chef-d’oeuvre ? Il y en a bien besoin ; car je n’ai rien vu de bon depuis longtemps. Je vous envoie toutes les tendresses de Nohant pour madame Dumas et pour vous. Vous ne ne me parlez pas de sa santé, à elle ; j’espère que c’est bon signe. Ici, nous sommes tous enrhumés. Mais, sauf la petiote, qui fait ses premières dents et qui en souffre, nous sommes tous de bonne humeur et occupés ; Aurore m’habitue à écrire avec un chat sur l’épaule, une poupée à cheval sur chaque bras et un ménage sur les genoux. Ce n’est pas toujours commode, mais c’est si amusant !

Bonsoir, mon fils ; dites-moi quand vous serez à Paris et comment vous vous portez tous.

Votre maman.
G. SAND.


DCLXXXIII

À GUSTAVE FLAUBERT, À PARIS


Nohant, 20 novembre 1868.


Tu me dis : « Quand se verra-t-on ? » Vers le 15 décembre, ici, nous baptisons protestantes nos deux fil-