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dire. Mais ce n’est que depuis trois jours que je peux écrire quelques pages. L’article que j’ai publié sur le livre de Maurice était fait il y a longtemps. Ce livre, qu’on a dù vous porter de sa part, devait paraître beaucoup plus tôt.

Me voilà revenue à la vie et vous y avez contribué. Si quelque chose remet la tête et le cœur à leur place, c’est ce que vous avez dans la tête et dans le cœur.

Bien à vous,

G. SAND.

Mon fils veut aussi que je vous dise son admiration.


DCXXXII

À M. ARMAND BARBÈS, À LA HAYE


Nohant, 2 mars 1867.


Cher excellent ami,

Je suis guérie depuis une huitaine de jours ; je reprends mes forces rapidement et je travaille. Je veux vous le dire pour ne pas laisser à votre tendre amitié une préoccupation vaine. Je refais un nouveau bail, sans joie ni chagrin, comme je vous le disais. La vie ne m’apportera pas de nouveaux bonheurs et peut-être