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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

vous aux théâtres vraiment littéraires, et qui sont subventionnés pour l’être, et soyez sûr que, si vous leur apportez quelque chose de beau et de bon, ils l’accepteront avec empressement, à condition toutefois que ce soit dans la forme voulue ; car vous savez bien qu’on n’y peut jouer Schiller ni Gœthe qu’avec des arrangements considérables.

» Mais vous luttez, dites-vous, depuis treize ans. Eh bien, il est probable que vous n’avez pas la spécialité du théâtre. Cherchez-en une autre, on en a toujours une quand on veut s’interroger soi-même avec courage et modestie.

» Courage donc, monsieur ; je ne suis pas vindicative ; je vous pardonne vos compliments.

» G. SAND. »


DXL

À M. CHARLES PONCY, À VENISE


Nohant, 28 décembre 1863.


Cher enfant,

Je vous remercie de votre bonne, longue et intéressante lettre, et de vos souhaits du jour de l’an, que je vous renvoie de tout mon cœur, ainsi qu’à votre chère Solange.

Venise est donc finie ? Pauvre Venise ! mais rien ne