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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

êtes mieux, comme votre dernière lettre me l’annonçait ?

Moi, je veux vous annoncer le prochain mariage de mon fils avec la fille de mon vieux et cher ami Calamatta. C’est une charmante enfant et un esprit généreux. Cette union est un vœu de mon cœur enfin accompli.

Vous partagerez ma joie, vous qui ne vivez que pour vos amis sans songer à vous-même. Mais, s’il est possible, parlez-moi un peu de vous, sinon pensez à moi et souhaitez du bonheur à mon cher fils. Le ciel, qui vous aime, y aura égard !

GEORGE SAND.


DXVI

À SON ALTESSE LE PRINCE NAPOLÉON (JÉRÔME),
À PARIS


Nohant, 11 mai 1862.


Cher prince,

Êtes-vous encore à Paris ? Je me hâte de vous remercier de toute mon âme pour ma sœur, qui va, grâce à vous, se trouver heureuse.

À présent, j’ai le cœur tout à fait libre de cette perplexité de famille et je suis toute au bonheur de mes enfants, qui se marient dans quelques jours. Ah !