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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

tenir mutuellement compte de la différence d’une petite somme). Publication en septembre, en octobre au plus tard. Et cet arrangement m’est encore onéreux, il retarde la vente au libraire de tout le temps qui va s’écouler avant la publication dans le journal. C’est là tout le sacrifice que je veux faire au plaisir très grand et très réel de n’avoir affaire qu’à vous.

En vous disant mes exigences, je sens bien qu’elles peuvent paraître excessives à la Presse. Donc, je n’insiste que pour vous dire que je voudrais bien faire autrement et que je ne peux pas. Répondez-moi donc tout de suite, cette fois ; car je reçois des offres, et il ne m’est pas possible de ne pas y répondre dans peu de jours.

Bonsoir, cher ami. L’attentat me chagrine beaucoup ; il va faire redoubler de rigueur contre une foule de gens qui n’y ont pas plus trempé que vous et moi. C’est ainsi que l’histoire humaine suit son cours toujours dans les mêmes errements et les mêmes fatalités.

À vous de cœur. Vous avez reçu les épreuves, n’est-ce pas ?

GEORGE SAND.