commande bien à Giraud et à Dagneau[1] de mettre sur l’ouvrage que l’auteur se réserve le droit de traduction, et d’envoyer deux exemplaires à la commission dramatique. Tu aurais dû faire mettre cela au contrat, peut-être ; mais je pense qu’ils ne le négligeront pas.
CCCLVIII
À SON ALTESSE LE PRINCE NAPOLÉON (JÉRÔME),
À PARIS
Je suis désolée de ne pas vous avoir revu. Je pars en vous remerciant de votre bonne visite d’hier, et en vous aimant toujours de tout mon cœur.
Je vous envoie la pétition d’un pauvre vieux soldat de l’Empire, autrefois soldat modèle, aujourd’hui très digne père de famille. C’est un paysan de mon village, et il est digne d’un véritable intérêt ; je serais bien heureuse de vous devoir un peu de bien-être pour lui, si cela est possible. Jusqu’à présent, ses instances, passant par la préfecture, qui, chez nous, comme ailleurs, ne s’occupe pas des petites gens, ne sont pas parvenues au ministère.
- ↑ Ses éditeurs.