vous savez bien que je vous aime tendrement et éternellement.
J’ai reçu le volume dont vous me parlez : c’est un précieux et magnifique document historique.
CCCXII
À M. ALEXANDRE DUMAS FILS, À PARIS
Je ne vous ai pas remercié en personne, monsieur, et vous me chagrinerez beaucoup si vous m’ôtez le plaisir de le faire de vive voix à Nohant, c’est-à-dire à la campagne, où l’on se parle mieux en un jour qu’à Paris en un an. Je ne suis plus sûre d’y aller avant la fin du mois. J’ai été malade, retardée, par conséquent dans mon lit.
Si vous pouviez venir d’ici au 25, j’en serais bien contente et reconnaissante. Si vous ne le pouvez pas, ayez l’obligeance de faire porter le paquet bien cacheté, chez M. Falampin (pardon pour le nom, ce n’est pas moi qui l’ai donné au baptême à ce brave homme), rue Louis-le-Grand, 33.
Je ne veux pas encore perdre l’espérance de vous voir ici avec votre père. Il me disait, ces jours-ci, qu’il y ferait son possible, à condition d’être embrassé de