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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND
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II

À LA MÊME, À PARIS


Nohant, 24 février 1815.


Oh ! oui, chère maman, je t’embrasse ; je t’attends, je te désire et je meurs d’impatience de te voir ici. Mon Dieu, comme tu es inquiète de moi ! Rassure-toi, chère petite maman. Je me porte à merveille. Je profite du beau temps. Je me promène, je cours, je vas, je viens, je m’amuse, je mange bien, dors mieux et pense à toi plus encore.

Adieu, chère maman ; ne sois donc point inquiète. Je t’embrasse de tout mon cœur.

AURORE.[1]


III

À M. CARON, À PARIS[2]


Nohant, 21 novembre 1823.


J’ai reçu votre envoi, mon petit Caron, et je vous remercie de votre extrême obligeance. Toutes mes commissions sont faites le mieux du monde, et vous êtes gentil comme le père Latreille.

  1. Mademoiselle Aurore Dupin avait alors onze ans.
  2. Vieil ami et correspondant de la famille.