monde raille, les croyant irréalisables et funestes. Si je suis porté vers vous d’affection et de confiance, c’est que vous avez en vous le trésor de l’espérance et que vous m’en communiquez les feux, au lieu d’éteindre l’étincelle tremblante au fond de mon cœur.
Adieu ; je conserverai vos dons comme des reliques ; je parerai la table où j’écris des fleurs que les mains industrieuses de vos sœurs ont tissées pour moi. Je relirai souvent le beau cantique que Vinçard m’a adressé, et les douces prières de vos poètes se mêleront dans ma mémoire à celles que j’adresse à Dieu chaque nuit. Mes enfants seront parés de vos ouvrages charmants, et les bijoux que vous avez destinés à mon usage leur passeront comme un héritage honorable et cher. Tout mon désir est de vous voir bientôt et de vous remercier par l’affectueuse étreinte des mains.
Tout à vous de cœur.
CXXXVIII
À MAURICE DUDEVANT, AU COLLÈGE HENRI IV
Voici le carnaval, tout le monde s’amuse, ou fait semblant de s’amuser. Moi, je m’amuserais, si je