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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND
LXXXIII
À MADAME MAURICE DUPIN, À PARIS
Paris, 15 avril 1832.
Chère mère,
Soyez sans inquiétude. Je me porte tout à fait bien aujourd’hui. Le choléra, dit-on, est mort ; ainsi dormez en paix. Je serais bien heureuse de voir mon vieux Pierret ; mais, s’il vient à huit heures du matin, qu’il sonne bien fort pour m’éveiller. Je dors comme une bûche et je n’ai personne pour ouvrir la porte. Priez-le de me donner une heure dans la journée ; il me fera bien plaisir.
Portez-vous bien, chère maman, et, si vous étiez plus malade, à votre tour avertissez-moi.
LXXXIV
À M. GUSTAVE PAPET, À PARIS
Paris, mai 1832.
Cher Gustave,
Je compte sur toi… c’est-à-dire sur vous… non, c’est-à-dire sur toi, pour dîner avec nous dimanche