Pauvre enfant ! quand donc sera-t-il assez grand pour ne dépendre que de lui ! Alors je ne serai pas en peine de trouver une consolation et un dédommagement à tous les ennuis de ma vie.
Adieu, mon cher fils ; restez-moi toujours fidèle, vous que j’estime le plus solide et le plus généreux de mes amis.
Je vous embrasse de tout mon cœur.
LXXX
À M. FRANÇOIS ROLLINAT, À CHÂTEAUROUX
Je vous ai écrit avant-hier un mot et je vous demandais une réponse directe. Êtes-vous absent de Châteauroux, ou bien le courrier a-t-il perdu ma lettre ? Il est sujet à cette infirmité. Il en est de même tous les étés. C’est au point qu’il en a semé toute la route depuis Nohant jusqu’à Châteauroux, et qu’il en pousserait si ce n’était de mauvais grain.
C’était pour vous demander l’adresse de Charles[1] à Paris. J’ai une commission pressée à lui donner. Répondez-moi, si vous êtes vivant, mais répondez-moi poste restante à la Châtre.
- ↑ Charles Rollinat, frère de François.