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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

arrangé et terminé pour le mieux une affaire qui m’occupait beaucoup. Maintenant je vais faire mon déménagement, me reposer encore ; et puis je retournerai vers toi, mon petit mignon, dans huit jours au plus.

Embrasse ton papa et ta grosse mignonne pour moi. Tu m’avais promis de m’écrire tout de suite ; écris-moi donc, petit drôle. Je n’ai pas encore eu le temps de voir ton oncle. Je pense que je le verrai aujourd’hui.

Adieu, mon cher mignon. Je t’embrasse mille fois.

Ta mère.

Que faut-il que je t’apporte ?


LI

AU MÊME


Paris, 8 janvier 1831.


J’ai reçu ta petite lettre, mon cher enfant. J’ai eu bien du chagrin de voir que tu as été malade ; tu avais mangé un peu trop de chocolat, je me le rappelle. N’en mange donc plus ; soigne-toi bien. J’espère que tu m’écriras bientôt que tu es tout à fait guéri.

Sois sûr, mon petit amour, que j’ai eu aussi beau-