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— Mes sœurs épousent des bourgeois. Elles sont furieuses ! Moi, je veux un noble ou je ne me marierai pas.

Bertrand ne disait absolument rien. Il savait trop son monde ; mais quand Césarine, après avoir annoncé qu’elle avait faim, repoussait son assiette sans y toucher, ou quand, après avoir commandé gaiement une promenade, elle donnait d’un air abattu l’ordre de dételer, il me regardait, et ses yeux froids me disaient :

— Vous auriez dû faire sa volonté ; elle mourra pour avoir fait celle des autres.