Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 3.djvu/79

Cette page a été validée par deux contributeurs.

pour leur enseigner ma nature et ma science, et que celui qui te frappera sera frappé par mon invisible main, grande comme le monde et forte comme la mer.

— S’il en est ainsi, répondit la tribu errante, fixons notre séjour non loin de cet autel qui nous est propice ; mais ne bâtissons aucune demeure, car nos ennemis viendraient sans doute nous déposséder. Vivons à l’ombre de cette forêt jusqu’à ce que nous puissions fondre sur