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Mais nous ne sommes pas encore prêts à marcher contre eux, et il faut apaiser la faim de ce vorace qui crie toujours après moi dans l’horreur des nuits. Donnons-lui ces animaux qui nous ont suivis et dont la docilité nous permet de faire une large hécatombe. Dressons une table aussi grande que la butte de pierres et de terre qui a été entassée sur la dépouille de notre aïeul, et couvrons-la de chairs sanglantes. Nous verrons peut-être arriver celui que nous invoquons, et nous pourrons lui parler et le décider à être pour nous. »