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Une grande agitation y régnait. Sath et une partie considérable des hommes forts de sa tribu y étaient revenus, non dans le désir de se réconcilier avec les anciens ni avec les exilés, mais avec la tentation de les déposséder de cette région, la plus fertile et la plus saine du plateau, à moins qu’ils ne voulussent subir tous les caprices de leur despotisme. Ces hommes, qui s’intitulaient les libres, ne comprenaient la liberté que pour eux-mêmes. Celle des autres ne leur était rien, et l’esprit de caste s’était emparé