Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 3.djvu/177

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Quelques-unes se réjouirent, d’autres s’effrayèrent. Peut-être, disaient-elles, le méchant Sath est-il à leur tête, et ferions-nous bien de nous cacher, pour qu’on ne nous emmène pas malgré nous.

Mais il y en eut qui, ne pouvant tenir à leur curiosité ou à l’impatience d’assurer leur union retardée, coururent ingénûment, quoique tremblantes, à la rencontre des arrivants.

Cependant une femme les devança, une