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ment, plus aventureuse et moins soumise aux parents qu’elle ne l’avait été jusque-là, et les vieillards de la tribu voyant ou croyant que ce développement des forces et des volontés pouvait devenir dangereux, essayèrent de réclamer sous le nom d’autorité ce qui, jusqu’alors, avait été connu sous un nom équivalent à celui de confiance. Les adolescents supportèrent avec dépit ce premier frein ; mais, dès qu’ils furent en âge de se prononcer, ils le secouèrent, les uns soutenus, les autres blâmés par leurs ascendants au premier degré, qui voyaient éclore cette indépen-