Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 3.djvu/118

Cette page a été validée par deux contributeurs.

jeune homme avait fait tressaillir, les hommes du plateau sont restés heureux et tranquilles du côté des biens de la terre ; mais ils ont vu partir tous leurs enfants mâles, et maintenant ils sont tristes et délaissés ? D’où vient donc, fils cruels, que vous avez abandonné ainsi vos mères et que vous vivez sans sœurs et sans épouses au fond des bois ? Et toi qui me parles, n’avais-tu pas une mère tendre entre toutes les autres, et ne crains-tu pas que ton absence ne lui donne la mort ? »