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tions terrestres avaient plus d’empire sur moi que sur mes semblables.

» Cette tendresse des entrailles se réveilla plus vive quand je fus mère pour la première fois, et à la seconde, voyant naître de moi une fille, je m’écriai, en embrassant mon époux : Voici la race des dives renouvelée. Nous avons pu vivre et donner la vie. Un couple béni nous survivra, destiné sans doute à repeupler le monde. Voici donc, non pas les derniers