Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/96

Cette page a été validée par deux contributeurs.

se sentant près de les suivre, joignirent la main d’Aria à la mienne. Nous étions leurs derniers enfants.

— Soyez époux, nous dirent-ils ; voici peut-être le dernier hyménée que les dives consacreront sur la terre. Si telle est la volonté de Dieu, mourez en vous aimant. Si, au contraire, vous êtes destinés à faire revivre une nouvelle famille, c’est que Dieu veut que la terre soit occupée encore par nos descendants, et que la race